SAQ Beaujolais-Villages rosé ‘Haru-Ichi’ 2023, Christophe Pacalet

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悠一 Fils du printemps

Le Beaujolais décliné en rosé, c’est assez rare pour qu’on ose vous en parler. Avec seulement 3% de la production, le gamay saumoné est toujours une bonne excuse pour l’apéro. C’est encore plus le cas lorsque l’initiative vient d’un Pacalet. Christophe dans le cas présent, baigne dans le jus de paradis depuis plus d’un quart de siècle maintenant et ce n’est certainement pas la première bouteille que vous croisez de son domaine mis en valeur par Rézin.

Neveu du regretté Marcel Lapierre, c’est en 1999 qu’il fondera son domaine sans toutefois le désir d’être propriétaire terrien, choisissant plutôt le fermage agricole ce qui lui laisse la possibilité de choisir ses vignobles. Présent dans 7 des dix crus, il suit les préceptes bio et l’esthétiques des artisans historiques de la région tels son oncle et Jules Chauvet.

Pour ce rosé Haru-Ichi (fils du printemps) nous aurons droit à une vinification naturelle, levures indigènes mais avec léger sulfitage à la mise en bouteille. Résultat un vin qui nous arrive après deux saisons et qui sera sur les notes florales reposant sur un fruit assumé. La fraise les agrumes confites seront encore plus présentes avec une concentration qu’un deux années lui apporteront.

• Pour l’accompagner : tataki de thon rouge, agrumes au chalumeau,
• Pour l’anecdote : Pacalet comme dans Philippe en Bourgogne et cousin de Mathieu Lapierre,
• Toujours une valeur sûre pour du gamay en fraîcheur et abordable que ce Marcellins en appro continu 20$ en saq. 14349051