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Grande maison à petit prix
Au sommet de la tour des appellations Italiennes on retrouve inexorablement le Piémont tant pour ses Barolo que ses Barbaresco. La première de ces deux docg a porté au firmament des producteurs un bon nombre de familles dont celle qui nous intéresse cette semaine.
En effet, Renato Ratti est, à l’instar d’une génération, un exemple parfait de cette Italie s’affranchissant des traditions pour transformer leur viticulture. Que ce soit par sa vision bourguignonne du terroir et de ses crus ou par l’inspiration de la grande entreprise (Cinzano) pour repenser le volet commercial des vins, il deviendra rapidement un acteur incontournable dans la relance du Piémont. Son cru Marcenasco sera d’ailleurs révolutionnaire dans les années ‘70 déplaçant l’emphase de la fermentation et macération vers l’élevage. Alors que Ratti se rebellait, le Piémont s’élevait.
Même si nous sommes ici très loin du nebbiolo primé, l’expertise de la maison est présente dans ce dolcetto. De leur propriété Mango (sud de Barbaresco) et dans l’altitude de la commune Dogliani, on produit un rouge sur le fruit, frais de cerises, framboises sauvages avec des touches anisées. La bouche est légère et craquante. Le tout est glorieux comme un soldat piémontais du 18e siècle!
À 12% d’alcool, on ne se surprendra pas d’avoir ouvert une seconde bouteille…
- Pour l’accompagner : Carpaccio de bœuf classique pour lequel on n’oubliera pas un parmesan digne de ce nom,
- Pour l’anecdote : La bouteille comme contenant pour ce vin existe depuis le 18e siècle afin de distinguer les vins de la région d’Alba. En 1973, Renato Ratti ravive l’idée d’identifier le terroir à la bouteille et sa forme singulière. L’Albeisa renaît alors.
- Pour mieux comprendre le Piémont : On se met sur la liste de diffusion de l’atelier de la rentrée.
- Pour explorer le Piémont un Dolcetto à la fois : Dolcetto d’Alba doc 2022, G.D. Vajra 25$ en saq (13553413)
CÉPAGE(S): Dolcetto
