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Prieuré décloîtré
On pourrait qualifier les vins de Bourgogne de produits de luxe tant les vins ont augmenté de prix depuis une dizaine d’années. La faute ne revient pourtant pas aux producteurs, mais à des changements de paradigmes exogènes sur lesquels les vignobles ont peu de prise. Gels, sécheresses et déluges semblent vouloir alterner et complexifier la vie des vignerons.
2022 (et 2023) procurant des volumes plus respectables aux producteurs, tout en étant une vendange fort qualitative, vous serez tentés par cet ‘abordable’ Savigny-lès-Beaune. L’exploitation en est à sa quatrième génération et cette cuvée parcellaire sera un bon exemple de ce que la maison propose sur ses 12,5 hectares de la Côte de Beaune.
Nez avenant aux arômes de fruits rouges et de vanille. La bouche sera élégante et longue tout en demeurant fraîche. Un rouge structuré et charmeur comme ce à quoi nous étions habitués en appellation bourgogne classique. On pourra l’attendre deux ou trois années si on est patient.
Pour l’accompagner : un bon poulet rôti avec sa peau croustillante,
Pour l’anecdote : Moutier Amet comme un synonyme de monastère qu’abritait auparavant la parcelle.
Pour mieux comprendre la Bourgogne: on se place sur la liste d’attente pour l’atelier de la saison 2025.
Pour quelques dollars de plus, Savigny-Lès-Beaune ‘Ez Connardises’ 2020 de Françoise André, 62$ en saq / (14375874)
France
Bourgogne
CÉPAGE(S): Pinot Noir
